Exposition : " Pourquoi ne faites vous pas un livre sur moi?" - Hommage à Marcel Joray
70 ans et ➕ des Editions du Griffon

Depuis une dizaine de jours, des œuvres de Vasarely, Ramseyer, Lermite, Kolos-Vary, Comment, Barth, Di Teana, Soimeny et même Brancusi se retrouvent à côté des livres que Marcel Joray leur a consacrés au cours de sa longue carrière d’éditeur, dans la galerie éponyme ouverte au rez-de-chaussée d’une demeure patricienne du Faubourg de l’Hôpital à Neuchâtel.

Tombée quelque peu dans l’oubli après le décès en 1996 de son fondateur, cette prestigieuse maison d’édition neuchâteloise est en train de reprendre vie. Dirigé désormais par Julien Gonzales Alonso, spécialiste de l’art contemporain, le Griffon, à
l’instar de ses symboles qui allient la puissance de l’aigle à la force du lion, retrouve peu à peu sa place dans le monde de l’édition d’art.

De nouvelles parutions

Arthur Piza, Martial Raysse, Maria Bonomi, Isidore Isou, JonOne, Olivier Mosset voient déjà ou verront sous peu leurs noms associés à des monographies de qualité. Ces ouvrages perpétuent l’image même d’excellence qui est liée aux livres du Griffon. Les gravures des tirages de tête sont exposées à côté de celles qui ont fait au gré du temps la renommée de la maison.

Vasarely et… Brancusi

S’il est laissé une place de choix aux travaux de Victor Vasarely, présent par des tirages
issus des collections du Griffon, tant en couleurs qu’en noir et blanc, d’autres artistes sont présentés dans les nouveaux locaux du Faubourg. Comme la sculpture tient depuis 1954 une place d’importance dans le catalogue du Griffon, quelques pièces y sont présentées. Parmi elles, les visiteurs peuvent découvrir une œuvre retrouvée de Brancusi, un portrait de Melle Pogany (circa 1913) qui est demeurée durant des décennies dans les collections d’un professeur roumain et qui, en réapparaissant sur le marché de l’art, fait
désormais l’objet d’expertises.

étude pour le Retour du marché

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